Que ce "bien" soit en terme d'argent, de villas, de terrains, de voitures, de postes de travail, de yachts ou de... postes politiques...
Mal acquis veut dire: sans bourse délier* ou sans sueur exsuder*...
Ana je voudrais parler de ce paternalisme bouteflikien envers la femme par lequel il a forcé les partis politiques à se doter d'une proportion donnée de candidates et les urnes à leur offrir des sièges parfois au détriment des mâles qui seraient mieux classés, au nom de ce concept un peu trop algérien qu'on appelle: "quota"... comme ça... juste parce qu'elles sont femmes et non pour leur beauté, leur intelligence, leur clairvoyance, leur popularité, leur délicatesse, leur courage ou leur probité...
Je ne suis pas très misogyne... pour paraphraser quelqu'un je dirais que je suis contre les femmes moi aussi... tout contre !... mais j'aurais bien aimé que les femmes s'imposent politiquement comme elles se sont imposées professionnellement en usant de leurs propres atouts, atours et faire-valoir et qu'elles tiennent la dragée haute aux hommes... qu'elles fassent, elles aussi des redressements dans leurs partis, s'il le faut, et qu'elles ne soient pas poussées par le président de la République pour se retrouver maires, députées ou sénatrices alors qu'elles n'ont rien à donner en matière de censure des activités gouvernementales ou de propositions pour améliorer la gouvernance...
Cette manière de se faire parachuter décrédibilise la femme, la politique et la démocratie de plusieurs façons:
1- parce que ce n'est certainement pas la crème féminine qui représentera le peuple mais les plus opportunistes d'entre les femmes...
2- parce qu'il n'est pas certain que le coup de pouce que leur aura donné le "pouvoir" ne soit pas justement pour qu'elles le lui retournent démultiplié car ces femmes ne se sont pas forgées politiquement mais ont été choisies "dans le tas" comme on a eu tout le loisir de le vérifier...
3- parce qu'on ne peut trouver meilleur stratagème pour discréditer les femmes aux yeux de la société que de promouvoir les plus opportunistes d'entre elles, même si elles sont les plus belles...
4- parce que tout le monde sait que le paternalisme n'a jamais favorisé l'engagement mais seulement l'esprit rentier et le parasitisme et que ce n'est pas en usant du parachute qu'on incitera la femme à s'investir dans la lutte pour ses droits et ceux des autres...
Ceci dit, je dirais aux Amazones qui seraient tentées de me décocher quelques flèches qu'elles remettent ces flèches dans leur carquois et, qu’elles se disent que ma goult walou ! 19/6/2014
Bikach ChakibEh oui on en est là, je connais des femmes considérées comme menace potentielle, parce qu'elles sont compétentes. On a trouvé la parade, les remplacer par le quota.....
Benmehidi SamiÉternel problème : Changer d'abord la société pour obtenir un Etre nouveau (changer l'homme et la femme), ou forcer les choses, pour enfin changer la société (imposer des quotas, discriminations positives, etc.)... Mais bon. Ce que j'observe tout de même en Algérie, c'est que les femmes, à l'indépendance, et dans l'élan dynamique de la Révolution, se sont trouvées projetées dans la "modernité" (pour aller vite, appelons "ça" comme ça). Puis, il y a eu, à partir des années 80, une régression, suite à ce qu'on sait. Mais l'Histoire avance, trouve ses voies, malgré tout ce qu'on peut faire pour la contrarier (comme les fuites d'eau). Et ces femmes qu'on a sparadrées, qu'on a hidjabisées, qu'on a niqabisées, qu'on a enfermées côté cour, sont réapparues côté jardin : Les femmes en Algérie n'ont jamais été aussi émancipées, malgré les innombrables embûches qu'on a semées sur leur chemin. En un mot comme en 1000 elles ont implicitement dit aux mâles : "On porte un hidjab et on fait ce qu'on veut ? ok ! Chiche !". Elles ont pris les mâles au mot, et ont investi tous les symboles de la fameuse "modernité" (l'émancipation sociale, en fait) : Elles conduisent leurs voitures (pas évident !), elles font des études poussées, elles sont juges, profs, médecins, flics, ministres, elles traversent le centre ville de Chelghoum Laïd seules sans chaperon, elles voyagent, entretiennent des familles entières et des grands frères chômeurs, etc etc etc. Bon an mal an, elles s'émancipent, envers et contre tout, bon gré malgré. La marche irrésistible de l'Histoire, tout simplement...
Mess AdjouJ'ai eu à m'exprimer sur le sujet donc je persiste et je signe: pour moi c'est carrément anti démocratique cette histoire d'imposer un quota en politique.En plus des pertinences invoquées par le frangin il y a un peu d'hypocrisie dans l'idée! si on veut décoder , on nous dit en clair "faites ce que je dis mais pas ce que je fais!" Aya chiche commençons par nommer aux postes supérieurs de l'état (de ministre à chef de daira) ce quota. De ce fait on ne touche pas au choix du citoyen et on permet à la femme de contribuer à la vie de la nation sans arrières pensées. Le frangin ma gal walou ana goult ou adha rayi ! ,
Rabah LeulmiCe système à permis à certaines femmes d'arrondir au maximum leurs salaires .Passant de 10.000,00 DA à 350.000,00 DA qui dit mieux .
Farida Ould Hocinequoi d"étonnant souvenons nous de L'U.N.F.A.
Rose MimouniAna d'accord m3aaak fi hath esswaleh ,mais fil khedma hatta wahed ma yehdar m3aya car je maitrise Mon boulot à la perfection.
Setti RabahC'est l’obsession profonde de cet avatar un penchant féminin car il a était élevé dans le jupon de sa mère n'ayant jamais connu son père
Mohamed AdjouJe ne crois pas que ne pas avoir connu son père ou même ne pas en avoir soit un motif d'indignité... Personne n'a pu actionner lui même la jonction du spermatozoïde avec l'ovule desquels est sorti son embryon... et personne n'a eu la possibilité de se choisir un père ou une mère... A mon avis il faut trouver à Monsieur Bouteflika autre chose pour le discréditer... De toutes manières, ce n'est pas dans mes manières d'attaquer l'homme de ce côté de sa personnalité.
Seddik Aicha MouniraMalheureusement c'est la triste vérité c'est l'opportunisme qui l'emporte .
Fovna SameeIl est largement reconnu et même dans les nations qui garantissent un semblant d'égalité des sexes, une disparité flagrante entre les hommes et les femmes quant à l'accès au postes de responsabilité. Ce constat est d'autant plus triste que les filles sont plus brillantes que les garçons pendant leur scolarité et formation universitaire et parfois beaucoup plus diplômées. Nos sociétés telles qu'elles sont organisées font que les hommes ont plus de facilités pour parvenir à occuper un poste de haut responsable que les femmes. C'est ainsi depuis tellement longtemps que c'en est devenu structurel. Il est tellement naturel pour un homme d'être un politique et tellement exceptionnel pour ne pas dire bizarre voire une contre-nature, dans certaines sociétés de l'être pour une femme, qu'il faudrait presque à cette dernière triple-quintupler ses efforts afin d'y parvenir sans qu'on lui prête un quelconque usage de son charme et d'y arriver juste par le mérite en surmontant tous les obstacles. La tâche est tellement rude que certaines ne s'essayent même pas étant persuadées d'avance, ne jamais y arriver. Voilà pourquoi, je pense que le principe des quotas pour garantir une certaine parité est parfois nécessaire. Ceci étant, si les femmes choisies dans le cadre d'une pareille politique l'ont été moins pour leur qualifications que pour leur corvéabilité, cela ne veut pas dire qu'il faille douter de l'utilité de ce principe mais plutôt de l'honnêteté dans sa mise en œuvre. Et enfin pourquoi s'étonner de voir des femmes médiocres occuper ce genre de postes lorsque leurs homologues masculins le sont tout autant ? Les hommes ont ils le monopole de la médiocrité ou est-ce une preuve supplémentaire qu'on est toujours plus exigeant envers les femmes, d'où leur difficulté d'évoluer, tandis qu'on pardonne tout aux hommes même leur incompétence ? Ce qui m'amène à penser au nombre non négligeable d'hommes qui se sont retrouvés propulsés (propulser - j'ai un doute) à des postes de responsabilité juste parce qu'ils étaient hommes et non pour leur capacités et savoirs-faire car il était hors de question, de confier le navire à une femme, juste parce qu'elle est femme, combien même elle serait capable de le mener à bon port.
Ceci n'est pas une flèche. Je ne suis pas amazone. Saha ftourkoum.
Mohamed AdjouS'il faut "pousser" ceux qui n'ont pas la chance, la capacité physique, le niveau etc pour arriver à se faire élire, il faut penser alors aux handicapés, aux artistes, aux paysans, aux mineurs, aux marginaux, aux minorités, aux ... pêcheurs à la ligne etc... et instaurer un système général des quotas pour abandonner ce suffrage universel qui signifie tout sauf démocratie et libertés... car il entérine à chaque fois le choix de l’ethnie la plus nombreuse ...ou la plus puissante et l'on reviendra obligatoirement à la... moubaya3a !...
Fovna SameeOui pourquoi pas, si ces différentes catégories ne sont pas assez représentées pour défendre leur intérêts. Une assemblée de sexagénaires par exemple aura plus tendance à penser aux retraités qu'au jeunes. Imposer un quota de personnes handicapées dans les entreprises, autre exemple, permet à ces personnes d'avoir une vie professionnelle et sociale plus ou moins normale ... S'agissant de la gente féminine, il n'est bien sûr pas question de garder la règle des quotas ad vitam aeternam mais juste le temps de rééquilibrer un peu la situation notamment au sein des institutions politiques.
Mohamed AdjouAna je ne vois pas d'inconvénients... il faut juste convaincre les démocratistes, ces intégristes du suffrage universel qui sacralisent l'urne... J'ai déjà dit ce que je pense du principe "one man one vote" qui donne la même puissance de choix à un père de famille qu'à son fils drogué, à un savant en énergie atomique qu'à un vendeur de cigarettes, à un officier supérieur qu'à un homme de troupe et à un philosophe qu'à un délinquant multirécidiviste...
Fovna SameeEnfin voilà, ce que je voulais dire pour résumer c'est que la règle des quotas n'est pas contestable en soi dans l'absolu ... C'est la manière dont on s'en sert qu'il faut revoir. Bonne journée à vous.
Khaled HarraneJe trouve quant à moi que le principe d'égalité est, pour une fois, respecté : comme pour les mâles, ce sont les pires des femmes qui ont émergé du marécage. PS: l'illustration par le parachutage est superbe.
Leila PreureEn tant que femme elles ne me représentent pas bien au contraire elles me font honte souvent et cette histoire de quota est humiliante pour nous ! en politique les candidats quel que soit le sexe sont égaux et doivent être choisis selon leur compétence et leur bonne foi ! Chez nous elles font de la décoration des assemblées
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