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vendredi 31 juillet 2020

REVUE DE PRESSE...

31/7/2016

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Dernier jour du mois de Juillet...

Comme s'il regrettait de ne pas nous avoir fait suer davantage, il nous a concocté une grosse canicule en guise d'au revoir... On affirme que ça atteindre les 43 ou 44 degrés et le signal est donné de bon matin...

Je suis arrivé au boulot à 7h12mn... Comme je me le suis promis hier, je suis passé par mon kiosque habituel d'où j'ai acheté 5 titres: El Watan, le Soir (pour une contribution du Cdt Azeddine au sujet de Yacef Saadi), l'Expression pour ses bourdes, Ennahar et Echourouk pour leurs rubriques des chiens écrasés...

Premier réflexe, feuilleter le Journal de Fatani pour pouvoir illustrer ma chronique; j'ai trouvé ce titre en page 4 qui montre que les correcteurs du journal ne savent toujours pas user du correcteur d'orthographe...

Second réflexe, lire la longue contribution du Cdt Azeddine qui remet les choses à l'endroit, ce qui devrait faire taire tous les scribouillards qui salivent de plaisir dès que transparaît une affaire susceptible de ternir le blason de la Révolution et qui ont fait leurs choux gras des affirmations non vérifiées d'un petit appelé du contingent des soudards de Massu, comme si ce monsieur allait dire de bonnes choses d'une des plus héroïques épopées populaires du 20e siècle...

Une épopée, de va-nu-pieds qui a transformée une des plus redoutables armées du monde en "en armée putschiste qui a fini par voir ses généraux réduits à des arrêts de forteresse, puis, dans la déroute finale, à des peines de prison !". Je cite le Cdt Azeddine.

Il faut espérer que ce soutien qu'apporte le Cdt Azeddine à Yacef Saadi fasse taire les relais du révisionnisme qui, à l'instar d'un Sansal, en arrivent à comparer Ben M'Hidi à un désaxé que la France préparait à ses sales besognes et qui lui est revenu en boomerang (l'image est du Cdt Azeddine).
M'étant délecté du style de Azeddine, j'ai ouvert les journaux arabophones où il est question comme toujours d'amalgame des choses d'ici bas avec celles de l'au-delà.

Outre l'affaire "Ikram-Abdekka" dont l'inénarrable Ennahar fait une Une indécente, j'ai relevé dans Echourouk un gros mot de Ammar Yezli qui traite de la conversion au christianisme de Naïla Charchour, politicienne tunisienne...

Monsieur Yezli qui disserte du sort que l'Islam réserverait aux apostats et sans douter de la sentence de mort, trouve une raison qui permet à cette femme d'éviter cette sentence dans le fait qu'elle n'était certainement pas musulmane puisqu'il est peu probable qu'elle accomplissait ses prières obligatoires ... et les surérogatoires; qu'elle jeûnait le mois sacré... et les 6 jours de Choual, qu'elle restait éveillée à prier quand tout le monde dormait, qu'elle se couvrait le corps pour cacher sa féminité et qu'elle s'abstenait de... fumer des cigarettes...

Ce long énoncé de ce qu'est le vrai muslim fait des 9/10 e de la population de faux musulmans...

Une manière d'affirmer sans en donner l'air, que l'Islam est une propriété des seuls islamistes...


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