Je ne sais pas si dans les autres pays on peut squatter sans bourse délier un espace public pour y apposer une publicité qui ne rapporte rien à la municipalité et qui participe à ajouter une note de laideur à un décor qui est déjà moche par lui même...
Ça peut passer pour les tags, dazibao à et autres messages à caractère politique ou religieux dont on peut ignorer les auteurs, mais quand on rencontre pareilles annonces assumées et signées, le minimum de service public que doivent appliquer les "services concernés" consiste à appeler les pollueurs pour leur faire injonction de remettre les lieux dans la situation où ils les avaient trouvés...
Ça commence par le numéro de téléphone d'un "tarrah" écrit en gros caractères, ça se poursuit par une annonce immobilière sur un poteau électrique, ça continue par une rue dont on fait un parking puis par une plage qu'on privatise et ça monte, ça monte, ça monte pour atteindre la présidence d'un pays dont on fait une propriété familiale...
Allah yerham Boussaad Abdiche qui, dans un billet écrit durant les années de "dictature" qui étaient plus clémentes que les temps hybrides que nous vivons, disait à très juste raison que ceux d'en haut laissaient ceux d'en bas voler les oeufs pour qu'ils n'aient pas à l'idée de leur reprocher de voler les bœufs...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire