Mohamed Adjou
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A l’entrée Est de Ammal, les Ponts et Chaussées ont réalisé un bel ouvrage en pierres taillées, d'une finition impeccable... Un mur de protection d'une belle esthétique et que la patine du temps va rendre encore plus beau en y déposant inévitablement ses mousses...
Mais c’était trop beau pour durer...
Depuis une vingtaine de jours, un quidam y est venu déposer ses hautes œuvres de piété artistique. .
A l'aide d'un gros pinceau et de peinture noire, il a d'abord certifié l’unicité de Dieu que seuls quelques algériens contestent plus par snobisme que par impiété puis il s'est permis de recommander aux usagers de la route de requérir le pardon du Bon Dieu un peu comme si chacun d'eux était un malfaiteur en puissance...
Il est peut être vrai que ce rappel de "l'istighfar" rappellera a ces usagers la récitation de la formule rituelle la plus répétée dans notre pays...
Il est non moins vrai que le quidam qui a osé écrire sur ce beau mur et fausser son esthétique ne l'emportera pas au paradis... Parce qu’après avoir récité l'istighfar, nombre d'entre ces usagers prieront Dieu de châtier l'auteur de cette atteinte à l'environnement et à ce beau mur en pierre taillée vandalisé au nom d'une religion qui dit que Dieu est beau et aime la beauté...
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