J'invite tous mes autres amis à découvrir ou redécouvrir Dinet, cet artiste qui sut aimer notre pays, ses hommes, son relief et son soleil... c'est facile, si son musée est trop peu mis en valeur par les ministres de la culture et les autorités de sa ville d'adoption, le bon vieux Google yerham waldih, lui, ne lésine pas sur ses toiles...
J'ai toujours été subjugué par les jeux d'ombre et de lumière que cet artiste nous donne à voir dans toutes ses toiles... En 1987-1988 j'eus l'idée d'offrir des calendriers publicitaires de l'entreprise que je gérais, je finis par trouver un imprimeur éditeur qui m'affirma qu'il disposait des droits de reproduction de ses peintures...
J'en ai commandé 2000 exemplaires que j'ai distribués avec grand bonheur en pensant à l'émerveillement de ceux qui découvriraient ces scènes presque vivantes d'une vie campagnarde faite d'humilité et de simplicité...
Mais il faut dire que le mauvais goût est effectivement la chose la mieux partagée par tout le monde puisque les calendriers dont raffolent nos gens sont ceux qui montrent des bolides rutilants, des paysages stéréotypés, des calligraphies religieuses etc...
Il y'a quelque temps j'ai visité la ville de Dinet... J'ai essayé de retrouver le musée qui lui est consacré... j'ai eu beau en demander le chemin au passants, personne ne put me le montrer...
Je suis sorti de la ville et, à hauteur du cimetière où il est enterré, j'ai levé les mains vers le ciel en me disant: Allah yerahmek ya Nacerddine... mais pas à la manière de ces hommes que tu as tant aimés...
NB1/ Ne me prenez pas au mot... certaines de ses toiles ne peuvent décorer (pour le moment) ni votre salon, ni votre bureau...
NB2/ Il faut être indulgent avec les "bedouins" pour aimer Dinet.
15/1/2014
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