Ana je ne comprends pas grand chose aux affaires d'économie, de finance, de bourse et de commerce... Comme la plupart d'entre vous; ce qui m' intéresse c'est le virement de fin de mois et la mércuriale des fruits et légumes...
Mais bessah je conserve un peu de logique en moi...
Et quand je vois que le pétrole descend de120 à 50 dollars, je me dis que les carburants devraient suivre cette logique, pas dans les mêmes proportions mais qu'au moins on enregistre une petite baisse pour faire comprendre aux utilisateurs que l'essence et le mazout sont fabriqués à base de pétrole et que leur prix de revient découle en droite ligne du prix d'achat de ce pétrole...
Mais khallina men djedd yemmat le petrole... il y'a tellement d'enjeux autour de ce maudit carburant que personne ne peut en cerner la problématique !
Parlons un peu des changes... le dinar a donc été légèrement dévalué... nos économistes parlent d'une opération visant à rendre plus chers les produits que nous importons, c'est à dire tout sauf l'eau, bouteille exclue et le sable du desert, quand on le charge manuellement.... et donc à juguler leurs importations.
J'ai oui dire que parallelement à notre opération de sauvegarde de l'éconmie nationale que nous pratiquons depuis les années 70 sans rien changer à la donne, sauf en faisant plonger chaque jour un peu plus le pauvre dinar dans les abysses de l'indigence, les voisins du vieux continent ont mis en branle la planche à billets pour je ne sais quel complexe dessein lié au destin de la Grèce...
Au final, c'est comme si nous n'avions pas dévalué le dinar parce que l'euro a subi une plus forte dévaluation... ça se voit d'ailleurs au taux de change officiel qui stagne ou diminue légèrement...
Si c'est le cas, et c'est le cas, il y'a des choses que nous ne parvenons pas à nous expliquer...
Pourquoi les prix que nous proposent nos voisins européens en usant de la formule "eddi walla khalli" ont-ils augmenté ?... That's the question...
On affirme ça et là que les multinationales qui nous fourguent n'importe quoi viennent de tirer leurs bilans de fin d'année et voient donc tomber les feuilles d'impôts et il est dit que les droits à payer en ces pays, cumulés, font jusqu'à 35% du chiffre d'affaires enregistré... il est dit aussi que ces multinationales doivent bien récupérer quelque chose de ces fonds "perdus"... et pour récupérer quelque chose, il y'a un moyen facile et qui peut rapporter gros, c'est celui qui consiste à augmenter les prix (et donc les marges) aux gogos d'acheteurs que nous sommes...
Il y'a bien sûr un autre phénomène qui s'ajoute à ce diktat des autres: la boulime des nôtres qui achètent à n'importe quel prix pourvu que leur soit reversée la soulte occulte qui leur permettra de gonfler leurs comptes devises dont tout le monde devine la consistance mais qui ne font réagir personne parmi les décideurs à qui il est permis d'en puiser à l'occasion.
Les deux phénomènes conjugués font faire à la logique économique ces incroyables acrobaties et à nos pauvres illusions de "hayat afdhal" de grosses douches froides...
Si vous trouvez que je tire à côté, vous ne devriez pas trop m'en vouloir... je vous ai prévenus que khatini ces histoires de gros sous...
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