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lundi 27 juillet 2020

COMMENT RENFLOUER LES CAISSES DE L’ETAT

 COMMENT RENFLOUER LES CAISSES DE L’ETAT

La bonne gouvernance ne consiste pas à savoir répartir les ressources du pays mais à savoir les créer, les mobiliser, les préserver…
Tous nos gouvernants de 1980 à aujourd’hui ont conçu cette gouvernance dans les seuls principes d’élaboration et de suivi des budgets de dépenses… et l’effet de mimétisme est descendu jusqu’aux plus basses strates de la responsabilité…
Les comptes ne sont jamais demandés sur l’importance des richesses engrangées et des potentialités mobilisées mais sur les taux de consommation des crédits alloués.
Et c’est ce qui a fait que nous avons tout bâclé par des opérations budgétivores menées souvent à la hussarde pour présenter des graphiques juxtaposant le plus précisément possible les autorisations de programmes et les « réalisations »…
Petite précision: Réalisation est un terme qui, aux yeux des énarques et assimilés, signifie non pas « mise en œuvre physique » mais «dépenses concédées »…
Et les rares véritables ressources engrangées ne proviennent pas de la création d’une quelconque « plus-value »… les chiffres les plus «élogieux » étant ceux des saisies, des sanctions administratives, des pénalités et autres récoltes de fonds découlant des « infractions » aux procédures administratives, douanières, fiscales, parafiscales, urbanistiques, commerciales etc… dont on invente à tours de bras des variantes et qu’on corse et augmente à chaque fois pour permettre une récolte plus abondante…
Cette création de richesses purement fiduciaires n’est en réalité qu’un prélèvement très négligeable qu’on opère sur les faramineuses sommes informelles qui s’échangent sous le manteau, en dessous de table et de main à main…
Ana j’ai une suggestion à faire à ces gouvernants pour compenser un peu la faiblesse découlant de cette manne suite au confinement et à l’arrêt des activités et du transport (pas de boulot donc pas d’infractions)… il existe un gisement inépuisable qu’ils gagneraient à exploiter, c’est celui des outrages…
Les réseaux sociaux, les médias, la rue… leur offrent aujourd’hui l’occasion de faire jouer l’article 144 du code pénal comme facteur de restauration des équilibres budgétaires sérieusement malmenés par la baisse drastique des contraventions, amendes et autres pratiques de transfert d’argent des poches citoyennes et des "chkara" privées vers les coffres du trésor public…
Il leur suffit de mobiliser leurs brigades de contrôle pour détecter les écrits portant atteinte au président en poste et à ses prédécesseurs, à l’APN, au SENAT, au HCI, au HCA, à l’ONM et à leurs membres, aux ministres, aux cadres de l’état (walis, directeurs de l’exécutif, chefs de dairas ainsi qu’aux « roumouz » du pays : drapeau, hymne, devise, aux constantes: Islam, Révolution, langue Arabe, langue Amazigh, aux Chouhadas, Moudjahidines... aux juges, procureurs et auxiliaires de justice ainsi qu’aux agents publics pour remplir tous les tribunaux du pays d’affaires très juteuses pour le trésor public…
Il faut juste éviter de gonfler les charges de l’état en prononçant des peines de prison, en instruisant les juges de se contenter d’appliquer le strict volet financier des peines…
Avec la fréquence de ces délits, la systématisation des amendes pourrait rapporter au trésor public bien plus que les recettes fiscales du tabac et des alcools !...
27/7/2020

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