Me voici à 18 ans... chevelure afro, j'étais de toutes les contestations et de tous les combats...
C'était, sous "l'affreuse dictature de Boumediène"...
Quand on s'en rappelle, quand on se rappelle l'effervescence de l'époque, le cinéma, le théâtre, le foot, la bande dessinée, les débats d'idées, la chanson, le livre dans toutes les librairies et les librairies dans toutes les villes, le camping comme on veut, quand on veut et où on veut, le rire qui fusait de partout, l'extravagance dans l'habit, dans la dégaine, dans les cheveux et les "pattes", la sécurité sur les routes, dans les forêts, sur les plages, de nuit comme de jour et pas une barque pour l'émigration clandestine car on n'en trouvait aucun candidat... on se dit que ceux qui n'ont pas vécu ces temps là sont à plaindre parce qu'ils n'auront pas connu les années sublimes de ce si beau pays qui est le nôtre...
24/10/2014
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