Nous sommes le 19 novembre 2015 et il est 5h30 du matin... il fait noir, il fait silence, il fait toujours doux et sec, un mois avant l'hiver...
Le pays semble avoir épuisé sa réactivité habituelle face aux sensations fortes et rien ne vient déranger durablement la routine.
Le groupe des 19 dont les membres s'estompent un à un risquant de laisser Louiza et Khalida dans leur plus simple appareil, continue à faire ses pantomimes face au président qui lui, semble trouver plaisir à faire le mort...
D'autres groupes devraient se saisir de la raison d'être de celui de Bouregaa pour se constituer afin de demander à voir, quitte à ne plus les entendre, tous ceux qui se sont éclipsés de la scène sans tirer leur révérence, à l'instar de Monsieur Ait Ahmed (1) et du Commandant Azzeddine et par extension, de Bererhi, Belayat, Said Sadi jusqu'à Bounedjma et Merbah...
Mais si ces gens là doivent revenir pour créer les polémiques stériles sur le "qui a fait quoi" ou "qui a tué qui" durant le Révolution, comme Benaouda ou Ould Kablia il est préférable de les laisser dans leur retraite, qu'elle soit dorée ou pas !
Le 19 novembre est consacré journée de l'Homme... et tout le monde sait que l'homme a ses forces et ses faiblesses et qu'il est capable du pire comme du meilleur... sachons reconnaître à nos Libérateurs leurs forces et oublier leurs faiblesses... admettre leur meilleur et pardonner leur pire...
Je ne sais si c'est en relation avec cette reconnaissance de l'homme et de sa nature qu'on a fait simultanément de cette journée, celle des toilettes publiques... mais le lien me semble évident quand on sait la scatologie qui caractérise le comportement du gros de la troupe humaine...
(1) Monsieur Ait Ahmed était de ce monde au moment où ce texte fut publié.
19/11/2015
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