LE DROIT... A LA TÉTÉE

COMMENT TAIRE ?

Il y'a une constante dans tous les "hirak" qu'a connus le pays depuis 1962, c'est l'exigence d'une "juste répartition des richesses"...

Un peu comme si ces richesses étaient inépuisables, qu'elles sortaient du sol et du sous-sol toutes seules et que le seul grief qu'on pouvait faire aux "gestionnaires" c'est d'avoir volé pour s'empiffrer (klitou el bled ya serraqin) et non d'avoir instauré la politique de la rente et d'avoir inculqué à toutes les classes sociales le droit de réclamer leurs droits et non le devoir d'accomplir leurs devoirs...

J'ai bien peur qu'élevées dans cette philosophie distributive (c'est la plus grande erreur commise par la Révolution qui a inculqué l'idée qu'elle allait remplacer les colons par des autochtones), nos générations à venir ne fassent pas mieux que celles qui sont passées: gérer le pays comme on gère un guichet de banque ou un distributeur de monnaie...

On ne demande même plus aux gros requins des affaires, de la finance, des importations, de la politique, de l'administration et de la corruption de "restituer" ce qu'ils ont thésaurisé indûment...

On semble leur dire "dégagez" et laissez nous prendre notre part nous aussi car notre tour est venu...

Pauvre Algérie !
30/3/2019