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vendredi 11 décembre 2020

IL Y A UN DOUTE

 IL Y A UN DOUTE

(30 janvier 2013)



Nos échecs proviennent essentiellement de nos doutes...
Nous avons appris à douter de tout: de nos héros, de nos fondés de pouvoir, de notre armée, de nos "services", de nos autres institutions, de nos médecins, de nos sportifs, de nos chanteurs, de nos imams, de notre majorité et de notre opposition, de notre école et de nos universités, de notre poste et de nos hôpitaux, de nos produits, de nos bulletins météo, de nos bateaux et de nos avions, de notre culte, notre culture et notre agriculture, de notre presse, de Sonelgaz, Sonatrach et Sonacome...
La culture du doute s'est pernicieusement instillée en nous, s'est incrustée dans notre subconscient jusqu'à devenir un réflexe conditionné, une seconde nature... Nous trouvons plaisir à remuer la fange de notre passé pour découvrir nos turpitudes cachées afin de conforter nos doutes sur nos valeurs, nos capacités; nous déterrons avec une morbide délectation les cadavres de nos héros que nous adulions hier seulement pour les livrer avec véhémence à notre vindicte...
Nous doutons désormais de l'engagement de l'Emir, du patriotisme de Boumediène et Boussouf, de l'épopée de Yacef Saadi, de la valeur de Abane, de l'héroïsme de Ali Kafi et Amirouche, des prouesses de Zighoud Youcef et Lakhdar Bouregaa.
Cette culture du doute a fini par devenir un sport national qu'on pratique dans la rue où pour se faire un auditoire on doit se faire critique, dans nos journaux où pour se faire un lectorat on doit cultiver le scepticisme, dans les pages des réseaux ou pour engranger les "j'aime" on ne doit parler que de nos tares, de nos perfidies quitte à les inventer !

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