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mercredi 23 décembre 2020

JOUR DU SOUFRE

 Bonjour... Nous sommes le 24 décembre 2015... Il est 4h du matin... c'est le jour du soufre et ça tombe bien... c'est la fête et ça s'entend très bien. Trop bien même !

Je ne ferai pas le grincheux. Je ne dirai pas que le prétexte festif est un peu déplacé même si je le pense ou que cette manière déflagrante de faire la fête est incongrue... même si je le pense aussi... car je suis pour la fête et les défoulements et je milite depuis longtemps pour l'institution d'un carnaval périodique à l'image de celui de Rio dans tous les coins du pays... je l'ai écrit et je le confirme aujourd'hui en cette matinale.
J'ai d'ailleurs toujours affirmé que la sinistrose qui affecte ce pays et ses homme provient de la confusion sciemment entretenue depuis 1976 entre son jour de repos et le jour de la prière car si je ne sais pas ce que peut rapporter la foi au moral du peuple, je sais par contre ce qu'il lui coûte d'être sevré du défouloir de fin de semaine et je suis persuadé que le taciturnisme est la meilleure formule de recrutement de tous les extrémismes... c'est d'ailleurs pour ça que les sicaires de l'anti-fête imposent le "lugubrisme" en tout: habillement, gastronomie, démarche, apparence, chants, danses etc... Et qu'ils décrètent tous les arts œuvres de Satan: chanson, sculpture, cinéma, peinture etc...
Comment en serait-il autrement quand ils cultivent la haine bien plus que l'amour et la mort bien plus que la vie (la leur et celle des autres) en étant persuadés que l'amour est une hérésie et que la vie n'a qu'une finalité: la mort !... au lieu de reconnaître que si Dieu n'a donné qu'une vie c'est bien pour qu'elle soit vécue dans la gaieté et l'amour...


C'est un 24 Décembre 1865 qu'est née une des plus célèbres organisations intégristes: le KKK, triste et cruel regroupement de parfaits zombies qui font dépendre leur bonheur du malheur des autres et qui croient en leur supériorité humaine alors que leurs pratiques démontrent leur infra-humanité...
Je ne parlerai pas trop de la disparition hier de Monsieur Ait Ahmed, parti rejoindre ses compagnons de lutte la veille de la date anniversaire de la mort de cet autre illustre algérien, Ferhat Abbas, parti le 24 décembre 1985 après une vie pleine. J'en laisse le soin aux tisseurs de couronnes mortuaires et ils sont nombreux, qui vont rivaliser en dithyrambes comme il est de coutume en ce pays où même le régime offre des régimes à leur mort, à ceux qui, de leur vivant, n'avaient pas droit à une datte...
Je terminerai ma matinale par cette citation d'Aragon, mort lui aussi un 24 décembre de l'an 1982...
24/12/2015

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