DE LA RELIGION, DE LA DÉMOCRATIE ET D'AUTRES CHOSES...
La Religion, quelle qu'elle soit... la Démocratie ou tout autre système politique, quels qu'ils soient... la culture et ses facettes, la langue, sa grammaire, la manière de la transcrire... toutes ces causes que revendiquent les hommes, pour lesquelles ils se révoltent, se soulèvent, tuent ou meurent, ne peuvent normalement se concevoir que par la consécration qu'elles apportent à l'homme dans les valeurs de liberté, égalité, fraternité que la Révolution Française a eu la bonne idée de proclamer, alors qu'elles ont sous-tendu et sous-tendent toutes les fébrilités sociales de Confucius à Ghandi, de Jeanne d'Arc à Fatma N'soumer, de Spartacus à St Augustin, de Jésus à Mohamed, de Guevara à Bouazizi...
Aucune révolte, aucune révolution ne doit décemment chercher à imposer le dogme pour ce qu'il est, le concept en "valeur absolue", si ce dogme et ce concept ne contenaient ces valeurs, ne favorisaient ces valeurs, ne cultivaient ces valeurs...
En ces périodes troubles de la pensée et de la logique, les sorciers ethno-politico-religieux sacralisent les causes sans se questionner sur l'impact de ces causes, sur leurs bienfaits pour la communauté, sur ce qu'elles apportent à l'homme pour réaliser sa plénitude morale, sociale, physique...
On défend la religion pour la religion, la démocratie pour la démocratie, la culture pour la culture, la langue pour la langue...
Des intégrismes se construisent sur des concepts, des irréductibilités se forment autour de totems auxquels on a donné des noms d'idées...
Devant ces absurdes combats où on tue et se tue pour faire valoir plutôt le nom du carrosse que le confort et les facilités qu'il confère aux usagers, il vaut mieux, pour éviter les guerres imbéciles, revenir aux totems d'antan...
Ceux qui les adoraient et les sorciers qui célébraient leurs cultes leur prêtaient au moins la modestie de ne régler que les affaires et les angoisses du village ou de la tribu et non celles des nations...
26/1/2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire