Il y avait les fêtes nationales: 1er Novembre, 5 juillet, 20 août, 11 décembre, 19 mars... Il y avait les fêtes religieuses: awwal Moharram, Achoura, Mouloud, Aid El Fitr, Aid El Adh'ha et puis il y avait les fêtes universelles: 1er Janvier, 1er Mai, 8 Mars...
Nous venons d'inventer une fête d'un genre nouveau... Ni nationale, ni religieuse, ni universelle... et c'est peut-être une bonne chose...
Une fête inclassable car on y mélange à des traditions agraires, le culte d'une personne qui opérait hors de nos bases, le souvenir d'une victoire dont nous n'avons tiré aucun profit, l'histoire d'une dynastie lointaine et éphémère ...
Pour la pérennité de cette fête, pour sa sérénité, pour sa crédibilité, il nous faut la délivrer du mythe Shashnaq pour n'en retenir que son caractère agraire traditionnel qui nous réconcilie avec nos coutumes dont notre peuple a su entretenir la flamme en dépit des vicissitudes de l'Histoire et des influences des religions...
Notre nouvelle ancienne fête ne sera que plus belle si nous en faisons une sorte de Norouz ou de Têt... et ce n'est pas en la liant à un mythe qui ne nous concerne presque en rien que nous lui conférerons plus de valeur identitaire.
Bien au contraire !
Voilà...Bonne fête et que Shashnaq, cet ADS (amazigh de service) des pharaons et tous les pharaonistes qui seraient tentés de m'accuser de blasphème m'excusent et considèrent que ma goult walou.
10/1/2019
Vous confondez tout.
RépondreSupprimerLe calendrier amazigh qui arrive aujourd'hui à 2971 et qui remonte à sheshonq et qui a été initié par amar chaoui en 1980 MAIS YENAYER remonte à environ 8000 ans et est fêté par imazighen depuis bien avant sheshonq.
On aurait pu choisir un calendrier bcp plus grand avec notamment la ville de sefar qui remonte à 8000 ans et qui n'a pas vu vivre les migrants du Yémen ! Le calendrier est fait et c'est comme ça.
SVP pouviez - vous nous expliquer pourquoi ni Massinissa, ni Youghouerta, ni juba etc n'en avaient parlé de ce calendrier?
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RépondreSupprimerEn effet nous avons de tout temps fêté religieusement ENNAYER en famille comme fête agraire dans une région arabophone, cherché à trouver un lien politique quelconque avec Shashnaq personnage de service des pharaons ne fera qu’altérer l’appropriation de cet événement par les algériens de toutes obédiences. Plus grave encore, ériger une statue pour mieux le mémoriser aux yeux du peuple, nous dit-on par l’initiative de deux artistes de leur état, nous autorise à s’interroger sur les missions et responsabilités des autorités de la ville utilisée comme vecteur de propagande inappropriée. La campagne menée actuellement tambour battant par certains apprentis historiens, « experts » linguistiques et animateurs de Radio et télévision, campagne qui prolonge la démarche des Orientalistes occidentaux et missionnaires pères blancs qui nous enseignaient que nos ancêtres étaient les gaulois. De grâce, arrêter de s’appliquer à nous inculquer des données qui ne feront que le bonheur de ceux qui cherchent à porter préjudice à notre nation que novembre 1954 et le congrès de la Soummam ont celé son unité chèrement payée depuis la nuit des temps.
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