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dimanche 24 janvier 2021

HOMME - FEMME... COMPARAISON EST DERAISON

 HOMME - FEMME... COMPARAISON EST DERAISON

Je ne crois pas qu'en matière d'égalité des droits (et des devoirs) entre l'homme et la femme on doive développer des discours catastrophistes et crier à l'infâme ségrégationnisme ni de complaisance et d’auto glorification en assurant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes....
La réalité est bien trop complexe pour être expédiée par un verdict, des incantations ou des holà d'indignation.
Et l'égalité des sexes ne se mesure pas seulement à l'égalité d'accès aux travaux forcés... car c'est une vision très réductrice qui rentre dans la logique du capitalisme et le capitalisme quoi que disent les convertis du socialisme (ses plus acharnés défenseurs), reste un système qui fait peu cas des notions abstraites de Liberté et d'Egalité pour ne croire qu'aux notions concrètes de Productivité et de Profit...
La situation de la femme en Algérie comme ailleurs diffère entre les villes et les campagnes.
Si dans les campagnes, la femme faisait avec la bonne ânesse, depuis des temps immémoriaux, l'auxiliaire fidèle de l'homme au point où certains travaux ne pouvaient être conçus qu'au féminin pluriel (cueillette des olives, cueillette des figues, ramassage des épis tombés des moissonneuses), aujourd'hui, avec la mécanisation de l'agriculture et l'industrialisation relative des élevages, elle est conductrice de tracteurs, éleveuse de volailles, de taurillons ou de moutons et bientôt piscicultrice avec ces inénarrables "chambres de la pêche" qu'un ministre des "ressources halieutiques" a cru bon de mettre en place dans toutes les wilaya, d'El Bayadh à Djelfa et de Bouira à Illizi...
En ville, cette égalité commence à revêtir des aspects dont seraient jalouses nombre de sociétés occidentales. On ne parlera pas des policières (d'une ignoble sévérité envers les pôvres mâles conducteurs); on ne parlera pas des "chauffeuses" qui ont appris à slalomer sur la moutonnière comme des hommes qui ne se respectent pas...
On peut parler du corps enseignant où le bon maître d'école moustachu fait désormais figure de curiosité devant les bataillons de femmes "entabliées"... On peut parler du système de santé où les "rebouteuses" et les "arracheuses de dents" dûment diplômées des universités dominent largement les médecins et autres dentistes dont certains, faute d'avoir le charme (et non la compétence) de leurs concurrentes, se sont transformés en "taxieurs" ... on peut parler du journalisme où ces dames ont arraché haut la main le droit de critiquer ce qui ne les regarde pas, d'élever des statuts à des personnes insignifiantes et de descendre en flammes d'émérites compétences...


On peut parler de l'administration publique où ces dames se partagent le privilège du farniente avec leurs collègues du sexe dit "fort"...
Il est certain qu'il n'y a pas encore de "mineuses" au fond des galeries du Djebel Onk mais cela ne démontre absolument pas que la femme soit encore mineure car si c'était le cas, toutes les femmes du monde le seraient. Il est certain qu'elles ne sont pas nombreuses à s'échiner pour faire sortir l'or noir des entrailles de Gassi Touil mais il faut plus parler de vocations librement détournées que de ségrégation car dans les cursus universitaires rien n'interdit à l'une de faire moins que ce que l'un est autorisé à faire...
La femme est un sujet sur lequel il est bon de s'étendre aurait dit Sacha GUITRY qui avouait être contre les femmes... tout contre !
D...10 décembre 2004

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