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samedi 20 février 2021

LES AMANDIERS DE BEN HAROUN

 Cimetière de Ben Haroun.

A l'horizon, le Djurdjura et son habit blanc.
Un proverbe paysan dit: "Fourar igoul lellouz tbayadh walla n'bayadh!" (Fevrier dit a l'amandier: ou tu blanchis ou je blanchis !".
C'est dans ce vaste champs d'amandiers sur les hauteurs que j'ai fait mon premier travail salarié. J'avais 13 ou 14 ans quand mon père m'a recruté (par piston) au Comité de gestion dont le Président, était aussi son cousin maternel...

Nous devions gauler et ramasser les amandes pour 4.20 DA/jour...



10 jours de travail pour 42 DA... On m'a pris les 40 DA et on m'a offert le reste...

Cela avait permis à ma mère de remplir le panier à provision et à mon père d'offrir la "tawsa" à mon cousin Tahar (Allah yerahmou) pour sa circoncision...
C'est vrai qu'à l'époque, 40 DA c'était l'équivalent d'un demi-million de centimes de notre dinar actuel...

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