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lundi 22 février 2021

LA LONGEVITE EST INVERSEMENT PROPORTIONNELLE A LA TAILLE

 Nous sommes le 22 FEVRIER.

Il a plu durant la matinée... une pluie fine qui ne ravine pas la terre et qui imbibe l'olivier, des feuilles jusqu'aux racines, en s'insinuant délicatement dans sa carapace comme une sève qui descendrait au lieu de remonter.
En soirée le temps s'est arrêté de pleurnicher pour nous faire un gros sourire mais à la nuit tombée et précisément à 20 h30 dame nature eut un accès de colère et nous secoua assez fortement. L'épicentre du séisme qui a frappé les régions du centre a été vite annoncé par une chaîne privée... il se situe à Dellys.

La chaîne privée avait annoncé peu de temps avant, une déclaration de Sellal disant que Bouteflika avait décidé de rejouer son mandat pour la 4e fois... ce qui n'est pas une surprise car tout le monde sait que la passion du pouvoir est une maladie qui fait fi de tous les handicaps liés à l'âge, à la santé ou à la boulimie de l'entourage.
"El khawf idjerri echioukha" (la peur fait courir les vieillards) dit on... l'ambition aussi, la gloire encore plus !
Mais il arrive toujours qu'à trop vouloir sortir par la grande porte on finisse par être forcé de sortir par la plus petite; tous ceux qui se sont accrochés au pouvoir vous diront que c'est l'indignité qui est la plus sûre voie de sortie quand on force un peu trop l'histoire ou la biologie !
La biologie, l’histoire ou la décence !...
L'empereur Jean Bedel Bokassa, né le 22 février 1920 restera un témoin de cette inéluctable indignité dans laquelle finissent les hommes qui oublient toute mesure...
Ce caporal de l'armée française qui se fit introniser "empereur" de Centrafrique grâce au soutien et à la bénédiction de Giscard d'Estaing qu'il gratifia de safaris et, dit-on, de diamants, sévit en son pays durant près d'un quart de siècle...
Il fut balayé comme l'ordure qu'il était et dut rendre compte non pas autant pour sa démesure que pour sa certaine anthropophagie...
Maigre consolation pour sa mémoire, depuis son départ, la Centrafrique vit dans la douleur française, aujourd'hui plus qu'hier...
Une autre chaîne moins nombriliste avait annoncé la rencontre en ce jour de Obama avec le Dalaï-Lama... une chinoiserie américaine qui survient au lendemain de l'anniversaire de la première visite d'un président US, Nixon pour ne pas le nommer, en Chine populaire de Mao Tsé Toung...
Une chinoiserie qu'Obama aurait pu éviter au moins jusqu'au règlement définitif du bras de fer que se jouent américains et russes en Ukraine où le parlement a libéré Tymochenko et limogé Yanukovych, mettant en péril l'unité du pays...
Mais le timing du rendez vous avec le Dalai Lama devait peut-être obéir à une date qui ne pouvait souffrir d'être reportée... c'est en effet le 22 février 1940 que le Dalai-Lama fut intronisé à l'âge de 5 ans...
Trop jeune, trop vieux... l'âge a toujours été un sujet de controverse quand il s'agit de celui qui vient s'installer aux postes de commande d'un pays alors que tout le monde sait que l'homme, qu'il soit président de droit humain ou roi de droit divin n'est en réalité qu'un faire valoir car les décisions sont toujours le fait des marionnettistes et non de la marionnette...
Symbole de la lutte contre le communisme, beaucoup plus que d'une quelconque autorité morale ou religieuse, le mythe du Dalai Lama a toujours été entretenu par l'Occident pour les besoins de sa cause et non de celle du peuple tibétain dont on espère plus de malheurs juste pour alimenter la propagande sur le péril jaune comme on pousse au crime en Ukraine juste pour alimenter la haine du russe...
C'est de bonne guerre !
En parlant de guerre, c'est le 22 février 1797 que les troupes françaises débarquèrent en Grande Bretagne puis firent comme les troupes égyptiennes qui franchirent un jour avec héroïsme la ligne Bar Lev: elles capitulèrent deux jours après leur exploit !...
Comme quoi les puissants de ce bas-monde s'inquiètent bien plus de l'effet spectacle des superproductions guerrières qu'ils organisent, que des drames qu'ils génèrent puisque toutes les guerres finissent par la paix après avoir laminé hommes et bâtis, sans que les fomentateurs ne rendent gorge...
Jonas Savimbi, autre créature occidentale ne capitula pas...
il fut tué au combat le 22 février 2002 par les troupes régulières d'Angola auxquelles s'étaient certainement joints quelques instructeurs cubains...
A sa mort l'UNITA qu'il présidait finit dans les oubliettes de l'histoire un peu comme a fini le Majd après l'assassinat de son fondateur Merbah et comme finira le PT quand Louiza Hanoune devra subir le redressement traditionnel des partis politique algériens qui l'éjectera....
Le président américain Andrew Johnson lui n'a pas connu le sort de Kennedy mais a failli connaître celui de Nixon...
C'est en effet le 22 février 1868 que le Sénat initia la procédure qui devait aboutir à sa destitution pour avoir décidé de limoger le secrétaire d'Etat à la marine alors que le "Tenure of office act" limitait ses prérogatives en matière de limogeage des membres de son cabinet et non comme on aurait pu le croire, pour une quelconque party salace dans les couloirs de la Maison Blanche ou pour une histoire de micros placés aux bons endroits ... car les micros n'existaient pas à cette lointaine époque d'avant le Watergate...
Little big man lui n'est pas tenu par un quelconque "Tenure of Office Act" et peut donc limoger qui il veut... en théorie bien sûr, parce que dans la pratique, le "Tenure of Office Act" est implicitement imposé par les groupes de pression... Little Big Man aurait pu subir les actes d'un "empeachement" dicté par sa chaise roulante à défaut de lui reprocher sa taille...
La taille ne fait pas la longévité, elle lui serait même inversement proportionnelle... la preuve est donnée par Robert Wadlow, cet américain de 2.72 m qui vint au monde le 22 février 1918 et qui mourut à 22 ans seulement en 1940...
Que dire de plus de ce 22 février sinon qu'il est la date anniversaire de la mort en 1986 d'un général qui décrocha les palmes de la gloire non pas de ses hauts faits de guerre mais plutôt pour avoir refusé de faire la guerre... il s'agit du digne Monsieur de la Bollardière dont l'Histoire a retenu le nom contrairement à des milliers de ses pairs parce qu'il eut l'honneur de se révolter contre les abus de l'armée française en Algérie, acceptant de perdre son grade et sa carrière pour conserver sa dignité...
22 février 2014

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