Dans le sillage de l'affaire Sarkozy dans laquelle nombre de nos ami(e)s lisent à tort une condamnation de la perfidie commise par la France en Libye alors qu'aucune allusion à ce gravissime acte de flibusterie ne figure dans l'acte d'accusation du hongrois, je publie ce texte datant du 23 mars 2013, concernant un autre soldat de la même cause qui, lui aussi, n'a fait que le devoir dicté par sa mission...
Ceux qui vouent BHL aux gémonies tirent à côté !
BHL est un agent en service commandé... il accomplit sa mission avec un grand professionnalisme... la preuve est donnée par le chamboulement majeur que connaît la région et qui va dans le sens de la stratégie qu'il préconise et qu'il défend: celle d'une instabilité et d'un désordre "à vie" de ces pays qui connaissaient unité et ordre (même contestables)...
On ne peut lui en vouloir. Ceux qui sont condamnables. Ce sont les intellectuels qui le cautionnent par leur silence, leur approbation directe ou leur inféodation aux thèses impérialistes phraséologiques de la libération des peuples...
Tout le monde sait en effet que les hordes qui ont été mobilisées pour squatter ou doubler les révolutions ne se cachent même pas pour affirmer que les pouvoirs qu'elles cherchent à imposer sont encore plus liberticides que ceux qui se font abattre par les peuples qu'on pousse à la révolte.
Ces hordes de "libérateurs", yatagans entre les dents, se f... comme de leurs premiers kamis de la démocratie... et personne ne l'ignore, à commencer par nos élites mortellement "démocratophiles"... que ce fut en Libye, en Egypte, en Tunisie et que ça le soit en Syrie ou que ça aurait pu l'être ou le sera en Algérie...
BHL n'a d'ailleurs jamais caché pour qui il roule, ni l'objectif essentiel qu'il poursuit. Il est malheureux de voir que nombre de ceux qui le fustigent agissent exactement dans le sens de sa stratégie...
Et puis, pourquoi en vouloir à un homme qui défend sa cause? Peut-on condamner l’hyène parce qu'elle se nourrit de charognes ?...
Mais nous n'en sommes pas à une contradiction près, dans ces contrées où on condamne avec véhémence le colonialisme qu'on sait terminé tout en s'évertuant à justifier le "harkisme" qui, lui, est toujours vivant...
23/3/2013
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