Il est mort comme sont morts Abderrahmane Aziz, Guerrouabi, Mohamed Tahar Fergani, Ahmed Wahbi, Khelifi Ahmed, Warda... plus vieux et moins tragiquement que Hasni, Othmane Bali, Matoub, Samy, Katchou, Zoulikha ou Kamal Messaoudi...
Il avait du talent... comme tous les chanteurs et poètes cités et d'autres, innombrables que je n'ai pas cités: El Hadj El Anka, Cherif Kheddam, Dahmane, Amar Ezzahi, El Ankis, Chikh Noureddine, Mohamed Lamari, Noura, Ahmed Saber, Beggar Hadda et longtemps avant le martyr de l'Algérie: Ali Maachi...
Tous ces chanteurs et poètes ne méritent qu'excès d'honneur et nulle indignité parce qu'ils ont su exprimer par le verbe et la musique les réalités, les peines, les ressentiments, les révoltes, les attentes, les rêves et les espoirs d'un peuple dans ses différentes composantes, d'un pays dans ses différents parlers, coutumes, facettes et régions...
Ceux qui appellent à des funérailles nationales pour le défunt et peut-être à un deuil national n'aiment pas l'artiste et ne le connaissent pas plus que les autres... S'ils l'aimaient, et s'ils le connaissaient, ils devineraient que sa modestie et son humilité lui auraient fait refuser tout régime de faveur post-mortem par rapport aux illustres figures de l'art qui l'ont précédé dans la mort.
Ce sera mon hommage à cet immense artiste.
4/5/2020
Ellah yerhamhoum kamlin inchallah, magnifique hommage.
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