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vendredi 18 décembre 2020

LA PROBLEMATIQUE DU WALI

 COMMENT TAIRE

LA PROBLEMATIQUE DU WALI
« Les "commis de l'Etat" doivent être appelés "Commis du Peuple" puisque l'Etat est dit "par le peuple et pour le peuple"... Moi.
J’ai publié ce matin un avis personnel faisant référence à un article commis dans un journal durant la dernière décennie du siècle passé, article passé inaperçu, comme de bien entendu, et dans lequel je défendais le principe du wali élu contre celui, très français, du préfet désigné parmi les énarques et que nous appliquons par mimétisme aveugle, un peu comme si Paris n’a jamais cessé d’être notre « métropole ».
Un ami m’a commenté en disant : quel que soit le mode de nomination des walis (désignation, vote), ils devraient juste avoir peur de Dieu et des Lois et craindre de se retrouver harrachisés comme nos preux et pieux responsables du passé récent pour que tout aille pour le mieux dans la meilleure des Algérie…
Ci-dessous mon commentaire à cet avis.
1- Les sanctions prononcées ou à venir, contre ces responsables auront certainement un effet dissuasif contre toutes velléités d'infraction à la Loi... Ce qui est craindre c'est de voir les responsables se dire: "pour ne rien risquer, il ne faut rien faire" et au lieu d'avoir des responsables qui sauront prendre leurs responsabilités nous aurons des responsables qui sauront... les fuir.
2- Le risque avec la tétanisation des responsables c'est de les conditionner à craindre plus le juge que Dieu ou le Peuple et à accepter la sanction administrative plutôt que la sanction pénale en refusant toute initiative propre...
3- Pour avoir un corps de "commis de l'Etat" capable de conduire un processus planifié de "gouvernance", il faut d'abord se doter d'un plan de gouvernance...c'est à dire un "projet de société" ce qui est loin d'être notre cas car depuis 1980 nous n'avons aucune idée de ce que nous voulons et nous ne faisons que gérer nos crises non pas de croissance mais de... statisme dans lesquelles nous ne faisons que "tourner en rond".....
4- Pour sortir de nos impasses, il nous faut sortir, peuple et dirigeants, de notre absurdité et nous dire que "gérer c'est créer la richesse et non la distribuer".
5- Les Walis élus (aux Etats Unis le sheriff est élu à ce que j'ai entendu dire) appréhenderont non pas la sanction administrative qui consiste à renvoyer un wali inefficace vers une autre wilaya moins problématique, mais chez lui par effet humiliant de la sanction populaire et non celui souvent valorisant de la sanction administrative...
6- Le principe du wali élu impliquera les élites locales dans les solutions aux problèmes locaux... leur connaissance des hommes et du terrain libérera le wali du "round d'observation" et de l’"échauffement" de 6 mois habituellement requis pour qu’il s'implique dans la mise en application de ces solutions...
7- l'élection des walis par leurs populations nous évitera de confier des responsabilités générales à des Enarques(1) que tout le monde sait inaptes à sortir du cadre rigide de la bureaucratie et du labyrinthe des procédures administratives...
Je peux ajouter encore une dizaine de raisons qui démontreront que le Pays, l'Etat et le Peuple ont tout à gagner à sortir de la domination des Enarques et des Walis carriéristes... Je vous laisse le soin de citer ces raisons… je ne suis pas obligé de tout expliquer car personne ne me paie !...
(1)- voici un échantillon de citations sur les Enarques...
« L'ENA, c'est purement et simplement deux concours : un concours d'entrée et un concours de sortie. Entre les deux, rien. Et, en particulier, pas de travail de recherche, pas de travail sérieux et approfondi ». Jean-Pierre Chevènement
« On est gouverné par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis ». Michel Audiard
« Les énarques, ces hommes dédaigneux, qui savent des choses inutiles… André Santini
19/12/2019

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